FRENCH EXERCISES By J05E RIZAL ASIA The original of tliis bool< is in tine Cornell University Library. There are no known copyright restrictions in the United States on the use of the text. http://www.archive.org/details/cu31924023346061 Cornell University Library PC 2410.R62 French cornposition. exercises 3 1924 023 346 061 H C Ml ID DOCTOR RIZAL This Paris portrait, furnished by Mr. Manuel de Iriarte, is from the very same photograph used in engraving the likeness which appears upon the two-centavo stamped envelopes of the Philippines. Noli Me Tangere Quarter^Centennial Series Edited by Austin Crais French Composition Exercises By Jos6 Rizal, B. A., Ph. M., L. C. M. (Madrid) Postgraduate student in Paris, Leipzig, Heidelberg, Berlin and London MANILA: 1912 PHILIPPINE EDUCATION COMPANY. 34 Escolta PC ^flO Copyright 1912 by Austin Ceaig (Registered in the Philippine Islands.) PREFACE. This compilation was suggested by Mrs. Carrie Stein Ledjard, of the Department of Modern Languages of the College of Agriculture, University of the Philippines. It seems to afford to the Filipino student of French essential rules clearly presented and varied reading involving a particularly wide and useful voca- bulary. The subject matter is much more entertaining than the customary contents of such textbooks, and, be- sides, there is the inspiration and interest which attaches to its being the work of the Philippines' great hero. The first articles, or about half the material, are from a Eizal notebook recently brought to light, and were published in the magazine "Cultura Filipina" by the well known historical student, Hon. Epifanio de los Santos. The latter portion is from the so-called "Clinical notebook", which is in the Ayer Collection in Chicago, and the copy was made by Dr. Jose P. Bantug, now of the Philippines General Hospital, a zealous and active member of the Eizal Association formed by Filipino students who went to the States. The facsimiles, on pages 5 and 6, of Eizal's hand- writing in French, English and German show his facility in those language, and the letter from which the two pages were reproduced had a rather curious history. 3 During Dr. Eizal's deportation in Dapitan, from 1892 to 1896, all his correspondence was read by his "jailer", the military commandant in whose custody he was. This censorship at one time became so criticali making the most stupid eliminations from his letters to and from friends, that the exile wrote the following tri-lingual letter to return some of the annoyance he had experienced. No one of the censors understood more than a single other European language beside his native Spanish so that it was necessary to send the suspicious letter to three different persons before its inofEensiveness was officially established. French, German and English had been the languages in which Eizal had made his higher studies, and they came as easily to his tongue or pen as did Spanish. yC^ Cue ^,r»^ ^a^ ^,aA.Uf ^ /14 jOj^ £U<.,,Jy: >»-; 0t'ti<,e^ Zt. /a^t-rii^bctyuOV' 6 CONTENTS Portrait of Doctor Eizal Frontispiece (The portrait appearing on the 2 centavos stamped enve- lopes of the Philippines.) Preface , . . . . 3 Facsimile of Eizal's trilingual letter 5 Un villageois egare dans les neiges 9 Du tiret, des guellemets, de la parenthese, de I'alinea 13 Proverbs : 14 Un aveugle qui vient de perdre son chien ... 14 Edgles de la ponctuation 16 Se la virgule 17 Du point-virgule 18 Des deux points, du point 19 Du point d'interrogation, du point d'exclamation, des points de suspension 20 Infinitif participe, participe present, participe passe, indicatif present, passe defini. ... 21 Expliquez le proverbe: "Qui trop embrasse nial etreint." 22 Nul n'est content de son sort 24 La saison que je prefree 29 La foire de Bruxelles 31 Le prix du temps 36 Pensees 37 Le figuier des Indes .... 38 La tourterelle et la pie 40 Les plaisirs de I'ete 41 Les moyens de se garantir du froid 41 7 Les materiaux qui entrent dans I'edification des maisons . . , 42 Les usages de la pierre 43 Comment on cuit le riz 44 Parties de la proposition 45 Formes de style 46 Bugles des participes passes 46 Tableaux des proportions 47 Moyens de reconnaitre la nature de propositions . 47 Ce que nous mangeons 48 Comment on bfi.tit une maison 52 Suites des propositions 55 TJne ane reproche a son maitre ses mauvais trai- tements 56 Les bienfaits de la pluie 60 Madrid 62 Noli me Tangere Tartarin sur les alpes 67 Le pistolet de la petite baronne 71 La pecheuse et le poisson 73 Histoire d' une mere 76 Essai sur Pierre Corneille 83 Unter den linden . 86 Proverbs 89 Rizal as a French Student 89 Doctor Rizal's French Books 95 French Composition Exercises UN VILLAGEOIS EGARE DANS LES NEIGES. (Monologue). Me voila bien! Aucun sentier, aucune trace, pas une pierre, pas un signal! La neige a cache tout sous une couche epaisse et uniforme qui depasse mes genoux! Et elle tombe, elle tombe sans cesse, efEa9ant la trace de mes pas! Si au moins si je pouvais distinguer un village, la fumee d'une cheminee, une cabane ou le sommet aigu d'un clocher! Mais, rien, rien! L'epais brouillard, les flocons qui tombent tout autour de moi, I'immense etendue de cette nappe eblouissante de blancheur, qui se perd au loin dans I'horizon nebuleux, ou elle se confond avec le ciel uniformement grisitre, tout semble se conjurer pour m'egarer dans ces solitudes! D'ou suis-je venu? Ou vais-je maintenant? Quel est I'Orient et quel I'Occident? Si au moins la neige cessait, je pourrais m' orienter peut etre, aide par le soleil. Mais, avec un ciel pareil, avec la neige qui obscurcit tout, ou se cache t-il dans ce moment? Les arbres me pourraient guider d coup sur, si seulement je pouvais les reconnaitre; mais comment deviner dans ceux-ci les beaux arbres que j'ai vus en feuilles pendant 9 I'ete? Les sapins! Ceux-ld, ils se ressemblent tous, et avec leurs cones couverts de neige, ils sont aussi myst^rieux que le silence qui m'entoure. Le vent souffle, secoue la neige des arbres, la fait tourbillonner, me la jette sur la figure! ... Mes chaussures sont mouillees, j'ai sous les semelles une epaisse couche de neige durcic. Ah, mon ami, si tu avals eeoute ta vieille qui te disait ce matin: "Ne pars pas, tu vas attraper une pulmonic!" ... C'est vrai, ce n'est pas la pulmonie la meilleure raison pour faire rester un horame qui se vante d'etre aussi solide que le fer; il fallait me dire, ma vieille, que j'allais m'egarer; il fallait me repr^senter les ennuis d'une marche a travers les bois, les avantages de la chambre chaude, oii Ton prend une bonne soupe a cote du poSle, pendant qu'on regards d. travers les carreaux tomber la neige d. gros flocons et qu'on repete entre deux cuillerees: "Sapper- lotte; quel temps; quel temps; de loups"! Tiens, les loups! Si j'en rencontrais maintenant; la faim et le froid les poussent A attaquer les voyageurs les mieux armes: si une bande se jettait sur moi, fatigue comme je le suis! Et les ours done, les ours! II y en a tres peu, c'est vrai, mais il y en a toujours-.-Ah, si jamais je rentre chez moi, je promets de ne plus faire le temeraire, si je rentre chez moi...Je commence a me fatiguer, j'ai faim, mes jambes tremblent et s'alour dissent, je transpire... Si je pouvais rencontrer quelque voyageur, pour demander des renseignements, mais je n'aper9ois personne, personne, pas meme un voleur. Mais, il ne faut pas que je reste comme cela attendant que ma maison vienne a moi; mon cher, il faut quetu marches, il faut que tu prennes courage; tu as beau jaser 10 et raisonner, si tu ne fais pas un pas tu ne sortiras pas de ton embarras. Mais, est-ce que je sais oii je suis? Est-ce que je sais si je ne m'eloignerai pas d'avantage? Que faire? Faudrat il que je eouche ici et que je me contente de la neige pour nourriture? Un peu de sang- froid allons; eh bien j'ai le sang glac^. Oh, li, la! me voila bien ! Exemplen. Qu'on juge de ce que f ai du devenir dans une maison ou je n' osais pas ouvrir la bouche; ou il fallait aortir de table au tiers de repas, et de la chambre aussit6t que je n' avais rien a faire; oii sans cesse enehaine a mon travail je ne voyais qu' objets de jouissance pour d' autres et de privations pour moi seul. Un jeune homme ecrit a un, de ses amis pour le f^liciter au sujet d'un lot de 50,000 francs, gagnes au tirage d'un emprunt: "Mon cher ami: "En commen9ant ma lettre, j'ai toutes les peines du monde a me contraiudre et a ne pas m'ecrier: Hossanna, Alleluia! Glorid in excelsis! en y joignant toutes les exclamations latines, syriaques, chaldeennes, barocques, etc., capables d'exprimer mon bouheur et ma joie. Oui, mon ami; je suis content que si j'etais moi m^me I'heureux gagnant de ces cinquante mille francs dont la Providence vient de te faire cadeau avec tant d'opportunite! Aussitot que j'ai re9u I'heureuse nouvelle, j'ai eu euvie de pleurer, de danser, de sauter, 11 de chanter; j'ai remercie Dieu de tout mon cceur et me suis permis mSme le luxe d'une bouteille de champagne pour fSter ta bonne fortune. Les premiers moments passes, je me suis mis a penser aux petits bonheurs que cette somme t'apportera, au bien-§tre de ta famille, de tes enfants qui grandissent, a ton reve d'avoir un petit coin dans la campagne, a une foule, enfin, de choses qui, autrefois, etaient des desirs pour toi et qui mainte- nant sont des realites. Tu saia mieux que moi I'usage que tu doisfaire de cet argent; je te connais assez pour supposer que tu vas changer maintenant ta mani^re de vivre modeste etregulidre; les cinquante mille francs ne te griseront pas surement et ne te porteront pas a faire de foUes depenses, en considerant que tu les a gagnes sans peine et presque pour rien: la Fortune oublie celai qui ne sait pas apprecier ses bienfaits. Tu n'iras pas non plus t'embarquer dans des affaires que tu ne connait pas, comme les jeux de la Bourse, les speculations temeraires, les combinaisons hardies, qu'on ne connait bien qu'apres 'un couteux apprentissage et ne profitent qu' apres avoir englouti des fortunes. II est plus que probable que tu les emploieras dans des affaires plus sures, quoique moins allechantes; ta prudence et le souci de la famille sauront faire de cet argent ce que les millions font dans la main des autres. Jouis done en paix, mon ami, de ton heureux sort; deride ton front et d§gage-les despenses soucieuses qu' autrefois I'avenir te presentait; que cet argent ne soit pas dans tes mains ce que la bourse, pleine d'or, a ete 12 pour le pauvre pecheur qui la retira de la mer avec son filet: avant cela il riait, il chantait toute la journee, car il avait peu d'ambition et de besoin; mais la richesse eveilla en lui mille desirs a partir du moment ou il fut riche; il ne rit plus et il fut le plus malheureux des hommes. En te souhaitant une bonne sante, ainsi qu' a ta famille, je t'envoie mes felicitations les plus amicales et les plus sinceres, Du tiret. Le tiret separe dans un dialogue les repliques de difEerentes personages. On s'en sert quelque fois pour remplacer la repanth^se ou I'alinea. Des guillemets. Les guillemets se placent avant et apres toute citation; quelquefois memS on en fait preceder chaque ligne de la citation. Les autres signes de ponctuation se placent avant les guillemets finales. De la parenthese. On renferme entre parenthese tout ce qu' on veut separer d'un texte. Les autres signes de ponctuation figurent apres la derniere parenthese. De I'alinea. On va a la ligne chaque fois que Ton passe a un nouvel ordre d'idees et pour indiquer les differentes partie d'un tout. IS II faut moins de joie au dehors a celui qui la porte dans le cceur; elle se repand de lA aur lea objeta les plug indifferenta: mais, si vons ne portez pas au dedans la source de la joie veritable, c'est i dire la pai? de la conscience et Tinnocence du cceur, en vain voua 1» chercherez an dehors. La faim, la soif et la chaleur nous accablent. L'^cureuil e&t l%er, vif, alerte, et gracieux. Les demi-talents ont pour eux I'audace, I'adresse, la sonplesse. Le chien aboie, le chevai hennit, r3,ne brait, le taurean mngit. Un bon roi, disait-il, est le pdre de ses peuples. Notre vanite, a laquelle nous sacrifions tout, est notre plus mortei ennemi. Voire luxe, gr»nda de la terre, fait-il votre bonheur? Quand on fait son devoir, on ne doit rien craindre. UN AVEUGLE QUI VIENT DE PERDRE SON CHIEN liens! tiensl On est done Boulot? Ici, Boulot, icil Mais, 11 est disparu! Je ne trouve pas sa corde! Est-ce posible? Boulot, ici, Boulot I Mon petit, mbn ch^ri, mon soleil, ici, ici! Mais, est-it vraiment parti? "Pardon, mesdames, messieurs, est ce que vous n'auriez pas vu par hasard uii petit chien d'aveugle qui marchait sans 14 son maitre! Cest pourfcant si facile d reconnaitre; il s'appelle Boulot! Oui? Non?" Ehbien, vrai! Les hommes marchent sans regarder, sans faire attention, sans remarquer les cliiens; ils n'ont-rien vu, rien vu. Je n'etais pas comme eux, pour sur, quand j'avais mes yenx; je voyaistout, j'observais tout. Pourquoi done lesyeux? Pourquoi ne sont-ils pas aveugles? Pourquoi le suis- je, moi? Fortune, Fortune, tu es aveugle aussi dit-on, c'est a dire, disent ceux qui ne le sont pas; mais en tout cas, tu auras perdu ton chien aussi. Me voici aussi aveugle que toi, sauf que je n' ai pas tes dons! Mais, laissons les apostrophes de cote, et rentrons chez nous; bient6t les employes sortiront de leurs bureaux et les faineants se promeneront; ceux ci sont de la pire espdce: ils vous culbutent, vous poussent, vous trepignent, vous coudoient; on dirait qu'ils 3' voient moins que les autres. Moi, de ma vie je n'ai jamais culbute personne, tout aveugle que je suis! Pour les voitures, passe encore; on les entend venir de loin; ce qu'il faut craindre ce sont les maudit charriots pousses par des mechants gamins: ils font expr^s de vous les lancer par derridre: on voit bien que ce sont des hommes avec des yeux. Done il faut que je rentre, malheureux que je suis! Pauvre Boulot! Boulot, mon ami! Tu seras peutetre egare, perdu, cherchant ton maitre; un voyerte prendra et te vendrapour qnelques sous ^ la gi-ande Place; si au moins je pouvais etre Id! Qui sait? On te mangera peutetre; j'ai entendu dire que la ebair du chien est app^tissante, et toi, mon Boulot, tu es si rondelet, si gras. si bien nourri! Oh, lea cannibales ! . . . Que faire? Marehons doucement. Attention, messieurs, gare!... Encore une fois! Fuyons 15 done, cette f oule idiote et inconsider^e PafE ! Norn d'an... sapperlipopette ! C'est une lanterne, je me suis 6crase le nez centre elle, voyez vous ! Je jure que je ne comprend pas a quoi servent les lanternes car je vous le demande: si on a des yeux et on peut voir, pourquoi des lanternes? et si on n'en a pas, S, quoi bon les lanternes? Dans les deux cas, elles sont inutilesi C'est un raisonnement sans replique qui n'est jamais venu a personne et qui pourtant est trds juste. Mais que voulez-vous? On aime a faire de foUes d^penses; il n' y a pas dans le gouvernement un seul aveugle et' je vous soutiens qu'il n' y a que les aveugles pour la lucidity d'esprit... Encore une culbute, un gamin sans doute!... Mais, c'est Boulot; c'est mon lion, mon soleil, chere petite bSte, ou est tu done allee? Regies de la ponduation. La ponetuation, par I'emploi d'un certain nombre de signes indiquant des repos plus ou moins longs, a pour but de faciliter et de regler I'exercice de la respi- ration et d'aider a I'intelligenee de la pensee ou du sentiment que Ton veut exprimer. Dans la ponetuation, on doit considerer le sujet, les attributs et les complements, non a I'etat isol6, mais accompagnes de tons termes et meme des propo- sitions qui en dependent. 11 en est ainsi des proposi- tions eoordonnees, dont font toujours parties les subor- donnees qui s'y rattaehent. 16 Be la virgule. On separe par la virgule. l.o — Les differentes parties d'un sujet, d'un attri. but ou d'un complement composes. 2.0 — Les propositions coordonnees. On place entre deux virgules: 1.0 — Tout ce qui pent se retrancher sans que le sens de la phrase en souffre, tels que les propositions isolees ineidentes ou subordonnees explicatives et les mots en apostrophe. 2.0 — Tous les membres des phrases susceptibles de se deplacer comme les propositions eirconstancielles, les complements explicatifs circonstanciels et indirects, lorsque ces membres des phrases ne sont pas places immediatement apres le mot dont ils dependent, 3.0 — Tout ce qui separe des termes plus ou moins inseparables, comme le sujet de son verbe, le verbe de son attribut ou d'un complement direct, indirect ou circonstanciel. On se sert encore de la virgule: 1.0 Avant un verbe separe de son sujet par une subordonnee determinative d'une certaine etendue 2.0 — Apr^s un sujet d'une etendue assez longue pour exiger un repos avant le verbe. 3.0 — Apres toute proposition renfermant un des mots suspensifs si tant, tel, tellement, d'autant plus, d'autant, moins, etc. 17 Remarques relatives aux conjonctions : Quand une proposition on une phrase renferment plusieurs parties semblables, les deux derni^res sont or- dinairement jointes par une conjonction: Temploi de cette conjonction dispense de la virgule si I'etendue de deux parties ne necessite pas un repos. On pent ce- pendant, menae dans ce cas, faire usage de la virgule quand on veut fixer I'attention sur chaque partie, oa quand il y a entre elles une certaine opposition. Si la conjonction etait repetee avant chaque partie la vir gule c'est necessaire, la conjonction ne servant plus a relier, mais d, renforcer chaque partie. Du point-virgule. On separe par le point-virgule : 1.0 Les differentes parties d'un sujet, d'un attri- but ou d'un complement compost. 2.0 — Les propositions coordonnees. Toutes les fois que I'une ou plusieurs de ces parties ou de ces propositions exigent deja I'emploi de la virgule. 3.0 — Deux membres de phrase dont aucun n'exige la virgule, mais pr^sentant une separation de sens assez marquee pour que la virgule devienne insuffisante ^ I'exprimer. 18 Remarque. La presence d'une conjonction entre deui parties de phrase devant se separer par le point- rirgale, fait remplacer ce point-virgule par une simple virgule a moins que Ton ait I'intention de fixer I'esprit sur cbaque partie ou qu'elles ne renferment des oppo- sitions, des separations de sens assez marquees. Des deux points. Les deux points s'emploient: l.o — Pour separer les grandes parties de phrases qai exigent deja la presence du point-virgule. 2.0 — Avant ou apres toute citation suivant que le membre de phrase qui I'annonce ou la resunae precede ou suit la citation. (La citation commence toujour par une majuscule) 3.0 — Apres une proposition suivie, soit d'entim6- ration, de developpements, d'explications, soit d'une reflexion qui s'y rapporte, au d'une consequence qui en resnlte. Si I'enumeration precMe la proposition qui la re- sume, les deux points, au lieux de les mettre aprds cette proposition, se mettent avant. Du Le point se place apres toute pensee complete. 19 Bu point d' interrogation. On s'en sert apres toute phrase dont le sens est interrogatif. Su point d' exclamation: On emploie ce signe: 1.0 — Apr^s toute interjection on locution inter- jeetive. 2.0 — Apres une phrase ofiPrant un sens exclamatif . 3.0 — Apres une phrase non exclamative mais a laquelle on veut donner plus ou moins le sens ex clamatif. Remarque. Les points d'interrogation et d' excla- mation n'ont pas toujours la meme valeur. Tantdt ils remplacent une virgule, un point virgule, deux points, et tantot un point final. C'est dans ce dernier cas seulement qu'on commence le mot suivant par une majuscule. Des points de suspension. Ces points servent d indiquer que le sens d'une phrase est interrompu ou a faire ressortir un trait d'esprit, en formant une esp^ce de suspension. 20 Infinitif Particip6 Particip6 Indicatif Pass^ Partioipe present. pass^. present. d^flni 1 . :: Tratado elemental de quimiea. Paris. 1875. Troyer, M. A.: Rodjatarangini; hlstoire des rois du Kachmir. 3 vols. Paris. 1852. Vanlair, C: Manuel de pathologic interne. Liege and Paris. 1;91. 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